Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’autre chose que de référencement naturel dans cet article. En revanche, ce sujet reste toujours dans le cadre de l’externalisation de services à Madagascar. Je pense tout de même être assez légitime d’en parler puisque j’ai pratique je dispose tout de même de 4 ans de pratique dans ce métier. Eh oui, je vais vous parler du métier d’assistant virtuel. Dans cet article, je vais vous partager les tenants et les aboutissant de ce métier. Et j’en profite également pour vous partager les spécificités d’être un assistant virtuel à Madagascar.
Mais qu’est-ce qu’un assistant virtuel ?
Imaginez un assistant personnel, mais à distance et qui travaille pour plusieurs personnes en même temps. C’est un peu comme ça qu’on peut décrire un assistant virtuel freelance. Ce professionnel assiste, généralement en télétravail, des PME ou des auto-entrepreneurs dans leurs tâches quotidiennes.
Les tâches d’un assistant virtuel sont très variées et peuvent changer d’un client à l’autre. En général, il peut :
- Gérer votre agenda : Il peut planifier vos réunions, vos appels et vos rendez-vous.
- Gérer mails : Il peut trier vos emails, y répondre et vous tenir informé des messages importants.
- Créer des documents : Il peut rédiger des rapports, des présentations ou des courriels pour vous.
- Effectuer des recherches : Il peut chercher des informations sur internet pour vous.
- Gérer vos réseaux sociaux : Il peut publier des messages, répondre aux commentaires et gérer votre présence en ligne.
En faisant appel à un assistant virtuel, vous optimisez votre temps. Vous pouvez alors vous concentrer sur les tâches les plus importantes de votre travail ou de votre entreprise. C’est un peu comme avoir un employé supplémentaire, mais sans les contraintes d’un contrat à durée indéterminée.
Comment devenir assistant virtuel à Madagascar ?
Vous devez certainement vous en douter, que ce soit en France ou à Madagascar, il n’y a pas de cursus universitaire pour apprendre à être assistant virtuel. Il n’existe donc pas de diplôme spécifique « d’assistant virtuel ». Cependant, certaines formations peuvent être un atout considérable. Par exemple, des formations en secrétariat, en assistanat, ou encore en gestion de projet peuvent vous apporter les bases solides dont vous avez besoin.
Mais au-delà des diplômes, ce sont surtout les compétences pratiques qui feront la différence. Un bon assistant virtuel doit maîtriser les outils informatiques de base : la suite Office (Word, Excel, PowerPoint), les outils de communication (mail, messagerie instantanée), et les logiciels de gestion de projet. Il est également important d’avoir une bonne capacité rédactionnelle.
Les qualités personnelles sont tout aussi importantes. Un assistant virtuel doit être organisé, rigoureux, et capable de gérer plusieurs tâches en même temps. Il doit également faire preuve d’autonomie, de discrétion et d’un excellent sens de la communication.
Personnellement, j’ai embrassé le métier d’assistant virtuel quelques mois avant de débuter ma formation en tant que consultant SEO. Avec un passé de conseiller client et 2 ans d’étude en gestion d’entreprise, j’ai tout de même du bénéficier d’une formation proposée par mon premier client. J’ai ensuite eu à passer une formation tous les ans sur les spécificités de son secteur d’activité.
Bref, pour devenir assistant virtuel idéal à Madagascar, il faut d’abord avoir un bon bagage dans divers secteurs d’activité. L’assistant doit également se familiariser avec de nombreux outils en ligne. Question communication, la majorité des assistants virtuels malgaches maîtrise parfaitement le français. Certains ajoutent même la maîtrise d’autres langues comme l’anglais, l’italien et l’allemand à leur arsenal.
Le métier d’assistant virtuel est-il rentable à Madagascar ?
Dans un pays où le chômage bat des records, le métier d’assistant virtuel reste certainement l’un des plus rentables à Madagascar. Cependant, cela n’empêche pas la possibilité de certains assistant virtuels à sombrer dans la précarité. D’un côté, il y a cette tendance chez les certains client à vouloir négocier le tarif à outrance. Un assistant virtuel peut donc se retrouver face à une proposition de tarif à 1 ou 2 euros de l’heure. Cela fait en grosso modo dans les 180 à 360 euros par mois. Et croyez-moi, même dans un pays pauvre comme Madagascar, un tel revenu n’est pas rentable pour un assistant virtuel.
Effectivement, le métier d’assistant virtuel nécessite certains investissements. Comptez par exemple le forfait Internet. A Madagascar, l’abonnement suffisant pour exercer le métier d’assistant virtuel revient dans les 45 euros par mois. Ajoutez-y les frais d’électricité qui peuvent s’élever à 30 euros par mois. La part de loyer pour le loyer pourrait être estimée dans les 20 euros par mois. Ce qui fait déjà un total de dépense de 95 euros dans le mois. Ajoutez-y l’amortissement pour les équipements informatiques et le bureau. Vous allez atteindre facilement les 120 euros. Et c’est sans compter les diverses dépenses pour les solutions de backup en énergie et en connexion Internet, en cas de coupure. En effet, les coupures d’électricité sont monnaies courantes dans le pays. Tout assistant virtuel faisant preuve d’un minimum de sérieux doit donc disposer d’une solution de backup en énergie.
Bien entendu, un assistant virtuel touche généralement des revenus corrects dans le pays. En moyenne, le salaire mensuel d’un assistant virtuel est de 500 à 1500 euros à Madagascar. Il s’agit du revenus mensuel moyen pour les assistants dans le cadre d’une collaboration sur le moyen et le long terme. Les assistants virtuels les plus expérimentés pratiques des tarifs allant de 10 à 25 euros de l’heure, selon leur sécteur d’activité.
Quels sont les difficultés que peuvent rencontrer par les assistants virtuels à Madagascar ?
Comme je l’ai déjà évoqué plus haut, les assistants doivent généralement faire face à des coupures d’électricité à Madagascar. Vous imaginez bien à quel point cela doit être pénible pour une personne dont le métier doit se faire exclusivement sur un ordinateur. Et si j’ai déjà parlé des incidences que cela a sur l’aspect financier, il faut aussi tenir compte de ses retombés psychologiques.
Imaginez-vous travailler tous les jours sous la crainte d’une coupure d’électricité qui peut à tout moment faire foirer une réunion avec votre client ! Imaginez-vous travailler tous les jours en priant pour que l’instabilité de l’électricité n’abime pas vos équipements de travail ! Car, NON, il n’y a pas d’assurance ou de dédommagement par la compagnie d’électricité si la médiocrité de leur service fait péter votre ordinateur, votre box wifi ou vos écrans de bureau.
L’assistant virtuel malgache doit donc faire face à cette angoisse tous les jours. Figurez-vous que l’électricité vient déjà de se couper de mon côté pendant que je rédigeais cette partie de l’article. Mais, l’histoire ne s’arrête pas là ! Cette angoisse s’accompagne aussi de celle liée aux questions de santé. Souvent, les assistants virtuels ne disposent pas d’assurance santé à Madagascar. Il faut dire que les boite d’assurance ne bénéficient pas non plus des meilleures réputations à Madagascar. Et qui dit freelance, ne dit également « Pas de retraite ». Un assistant virtuel Malgache ne touchera donc pas de retraite, malgré le fait qu’il payera plus d’impôt sur les revenus que la majorité des salariés des boites privés et les fonctionnaires à Madagascar.
Bref, la vie d’assistant virtuel n’est pas toute rose à Madagascar. Néanmoins, ils ne sont pas tous à plaindre non plus. La passion et la qualité de revenu en valent généralement la peine.
